Bevet ar peoc'h hag unaniezh an holl labourerien !
Menaces de guerres omniprésentes, régimes réactionnaires au pouvoir, de Paris à Tel-Aviv, de Moscou à Washington, le futur semble décidément tourné vers le néant, comme si l'humanité n'était plus capable d'évoluer.
Pourtant en réalité ces menaces sont des cris d'animaux blessés. Les fascistes gesticulent dans tous les sens, on peut les observer partout hurler leur peur et leur désespoir. Liés par le sang aux colonialistes, leurs valeurs proviennent d'un monde condamné à disparaître : les empires ne sont plus.
L'avenir appartient aux travailleuses, aux travailleurs et travailleuses de tous les pays : de la Kanaky au Groenland, du Kurdistan jusqu'en Bretagne. C'est notre entente et notre concorde internationale que nous célébrons chaque 1er mai.
C'est nous qui produisons les richesses, c'est notre travail qui fait tourner la planète. Les parasites en costume cravate qui nous exploitent n'ont rien à nous apprendre : ils ne tiendraient pas même quelques jours dans les conditions que nous affrontons jour après jour.
Notre cause, celle de notre classe aujourd'hui paraît faible et notre combat désespéré car nous avons été embourbés dans des partis et des syndicats qui ont copié le style et les valeurs bourgeoises: péroraisons et bavardages excessifs, manipulations rhétoriques, recherche d'avancement égoïste et non-respect des engagements.
Rien ne pourra avancer sans discipline collective, sans loyauté entre nous, envers notre combat social et nos valeurs, rien ne pourra avancer sans humanité et sans solidarité.
La guerre est toujours dans les intérêts des banquiers et des marchands d'armes. Elle se fait à nos frais, avec notre sang. Nous voulons construire, nous voulons travailler en paix les uns avec les autres, comme les peuples palestiniens et israéliens qui manifestent simultanément pour la fin du conflit, pour la fin du génocide.
Vive la paix et l'union entre tous les travailleurs et travailleuses !